Le court article qui suit est très intéressant car il montre la justification désespérée du psy pour montrer que d'une part il comprend parfaitement le mécanisme de l'insomnie (c'est la peur de ne pas dormir qui m'empêche de dormir) mais que d'autre part il estime indispensable d'avoir recours à la médication chimique.
Pour résumer l'article, le psy explique que toutes les méthodes de relaxation ou d'introspection pour déterminer la cause de l'insomnie ne fonctionneront pas (bravo le psy, alors à quoi sert-il ?) et qu'il est nécessaire de plonger temporairement dans l'univers (lucratif) des drogues.
Le raisonnement serait convaincant s'il ne reposait pas sur un mensonge ! Ici, c'est le mot "temporairement" qui est mensonger. En effet, toutes les émissions médicales s'accordent pour dire que la prise de ces substances ne doit pas durer plus de huit jours. Le problème est qu'il y a loin de la théorie bien intentionnée à la réalité réelle, et que les 8 jours deviennent souvent 9, puis 10, puis semaines, puis mois, puis années...
C'est en faisant croire au "patient" (je dirais plutôt client) que son cas est insoluble et qu'il faut passer "provisoirement" par la prise de somnifères que le psy comme le médecin transforment un insomniaque passager en un insomniaque définitif, intoxiqué et drogué !
