Terreurs nocturnes et cauchemars

Les terreurs nocturnes et les cauchemars proviennent tous deux d'une montée anormale d'anxiété pendant le sommeil. Cependant, ils diffèrent par leurs caractéristiques neurophysiologiques et cliniques et on ne peut en faire la même interprétation. 

Les terreurs nocturnes ne peuvent être considérées comme des rêves authentiques, mais plutôt comme des sortes de visions. Elles surviennent pendant le stade IV, le plus profond du sommeil orthodoxe, tandis que le sommeil paradoxal n'est pas affecté. Ces terreurs ne se déroule pas selon un scénario, mais se limitent à une seule image, souvent celle d'un écrasement ou d'un engin qui fonce à vive allure sur le rêveur. L'anxiété alors est très profonde et ses manifestations sont parfaitement visibles pour l'entourage : le dormeur est en proie à une vive agitation et pousse des cris stridents. Les signes végétatifs sont beaucoup plus flagrants que dans le cauchemar: accélération cardiaque ( jusqu'à 160 battements par minute) et respiration haletante. Le patient ne se réveille pas obligatoirement et ne conserve que peu de souvenirs de ce qui vient de lui arriver. 

Les cauchemars quant à eux sont des rêves authentiques, c'est-à-dire qu'ils surviennent durant la phase de sommeil paradoxal, alors que le sommeil orthodoxe reste normal. Ils comportent un scénario qui se développe avec une charge d'anxiété de plus en plus grande, jusqu'à provoquer le réveil. Ils laissent un souvenir très vivace au dormeur.
 
Terreurs nocturnes et cauchemars ne sont pas soignés par les mêmes traitements. Le problème est que des effets indésirables peuvent survenir. Par exemple, le traitement ci-dessous a supprimé la terreur nocturne mais également les stades III et IV du sommeil, ce qui pose problème.